Comment dynamiser la performance de votre contrat d'assurance vie

Comment dynamiser la performance de votre contrat d'assurance vie

Bonne nouvelle, vous avez plusieurs cordes à votre arc pour préserver la performance de votre contrat d’assurance vie, voire l’améliorer. Assurancevie.com vous donne trois pistes à explorer, comprendre et pourquoi pas tester !

 

PREMIER MOYEN : Les frais

Soutenir voire dynamiser le rendement de son contrat d’assurance vie sans prise de risque supplémentaire : il s’agit d’une attente fréquente… et tout à fait possible en maîtrisant les frais de son contrat. Car il faut bien comprendre que dans le contexte où le rendement des fonds en euros s’érode chaque année, les frais pèsent de plus en plus sur la performance. Or ça tombe bien il existe des contrats à frais réduits, comme ceux distribués par les courtiers en ligne comme Assurancevie.com.

Un exemple suffit à démontrer l’impact des frais sur la rentabilité.
Monsieur CAPITAL souhaite investir 10 000 € sur un contrat d’assurance vie.

– On lui propose le Contrat A pour lequel les frais sur versements s’établissent à 5%. En versant 10 000 €, les frais d’entrée seront de 500 €. Dès lors, les 10 000 € versés vont devenir 9 500 € investis.
– En revanche le Contrat B d’un courtier en ligne est sans frais d’entrée sur tous les versements. Les 10 000 € versés deviennent alors 10 000 investis.

D’entrée de jeu, il y a 500 € de différence entre ces deux produits. Au regard du taux de rendement moyen des fonds en euros (1,20% en 2021 hors prélèvement sociaux), il faudrait au moins 5 années pour rattraper ces frais d’entrée.
Il y a quelques années, lorsque les rendements des fonds en euros dépassaient les 5%, seuls quelques mois suffisaient.



Ne pas oublier les frais de gestion annuels

Aux côtés des frais sur versements, il est appliqué des frais de gestion annuels. Il peut être pertinent de les regarder de plus près, car ce sont eux qui plombent le plus la performance, du fait notamment de leur caractère récurrent.
Schématiquement, chaque année, l’assureur prélève des frais sur la fraction investie sur le fonds en euros et sur celle investie en unités de compte. Certains contrats affichent des frais de gestion similaires que ce soit pour la partie fonds en euros ou bien celle des unités de compte. Mais d’autres font une distinction. Dans ce cas de figure, les frais de gestions annuels sur les unités de compte sont souvent moins élevés.
Pour votre information, les frais de gestion annuels varient en moyenne entre 0,4% et 1%, selon les contrats.

Prenons un nouvel exemple : on présente deux contrats à Madame MONNAIE qui souhaite investir 10 000 € sur 11 ans (durée moyenne de détention d’un contrat d’assurance vie).

- Le contrat A ne prélève aucuns frais à l’entrée et 0,60% de frais de gestion annuels.
- Le contrat B est également sans frais d’entrée mais ses frais de gestion annuels s’élèvent à 1,20%.

Disons aussi que les contrats génèrent une performance annuelle moyenne de 3%.
Madame MONNAIE va payer au total 862 € de frais sur les 11 années de détention avec le contrat A. Contre 1 674 € avec le contrat B. Autre lecture, la valeur du contrat A va s’établir à 12 981 € (+29,81%) au bout des 11 ans, contre 12 168 € (+21,68%) pour le contrat B. C’est 813 € de différence soit plus de 8 points d’écart.





DEUXIEME MOYEN : Les unités de compte

Les Unités de Compte (communément appelées par leur acronyme : UC) sont des supports d’investissement accessibles dans les contrats d’assurance vie multisupports aux côtés du fonds en euros. Elles permettent d’investir sur les marchés financiers (via les OPCVM) et immobiliers (via les SCI ou bien encore les SCPI).

À la grande différence des fonds en euros, les unités de compte ne présentent pas de garantie en capital. C’est notamment pour cette raison que les unités de compte ont longtemps été boudées. Probablement aussi parce qu’elles étaient mal comprises et souffraient de préjugés.
C’est ainsi qu’en 2011, les unités de compte ne représentaient que 13% des versements en assurance vie selon France Assureurs. Autrement dit, le fonds en euros drainait à lui tout seul 87% versements.
Si les Français ont toujours éprouvé de l’amour pour l’assurance vie, ils aimaient encore plus le fonds en euros !



Depuis les professionnels de l’assurance vie ont fait preuve de pédagogie sur les unités de compte. Les assureurs ont dans le même temps contraint l’accès à leur fonds en euros en imposant une exposition aux unités de compte. Notons aussi qu’ils ont fourni beaucoup d’effort au niveau de l’offre financière/immobilière de leurs contrats d’assurance vie. Ils l’ont enrichie, si bien que le choix d’unités de compte est devenu aujourd’hui large et diversifié.

Cela s’est ressenti dans les chiffres. Le fonds en euros est toujours le bien aimé… mais les unités de compte grignotent du terrain. Ainsi en 2021, France Assureurs fait savoir que les unités de compte ont représenté 39% des versements en assurance vie (44% pour le seul mois de décembre)(1).

Alors comment un investissement en unités de compte peut-il dynamiser la rentabilité de l’assurance vie ? Parce que, théoriquement, les unités de compte sont plus performantes que le fonds en euros sur le long temps… Il n’y a toutefois pas de miracle financier. Il faut accepter en contrepartie de prendre plus de risque qui peut se matérialiser par une moins-value. C’est bien pour cela qu’en finance on a l’habitude de parler de couple rendement-risque. Un couple inséparable. Néanmoins, toutes les UC ne riment pas forcément avec risque élevé. Certaines, de par leur stratégie d’investissement et leur thématique, affichent un couple rendement-risque intéressant.

Et c’est d’autant plus vrai en ce moment, notamment parce que la palette d’unités de compte accessible est riche. Les unités de compte forment aujourd’hui une grande famille hétéroclite.

Pour exemple, chez Assurancevie.com, nos contrats vous donnent accès un grand nombre d’unités de compte pour mieux répondre à vos besoins et faire face à la lente érosion des rendements des fonds en euros.
Ils proposent notamment :

– Des fonds actions : Comme leur nom l’indique, ces fonds investissent majoritairement dans des actions. Ils sont alors classés selon leur philosophie d’investissement : zones géographiques, secteurs d’activité, taille des entreprises, styles de gestion…
– Des fonds obligataires : Ces fonds investissent dans des obligations. Certains privilégient les obligations d’États (obligations souveraines), d’autres font la part belle aux obligations d’entreprises (obligations corporate). Enfin il existe des fonds d’obligations convertibles (obligations qui peuvent être converties en actions).
– Des fonds diversifiés à gestion flexible : Ces supports investissent dans différentes classes d’actifs (actions, obligations, monétaire…) dans des proportions qui varient en fonction de l’environnement financier, des opportunités et des convictions du gérant.
– Des trackers : Également appelés ETF (Exchange Traded Funds), les trackers sont des fonds indiciels cotés qui reproduisent les grands indices. Il existe des trackers sur l’ensemble des marchés actions (CAC40, S&P500…), mais également sur d’autres sous-jacents, comme les matières premières ou encore les titres obligataires.
- Des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : Leur objectif est d’acheter, d’entretenir et de gérer un patrimoine immobilier locatif d’entreprises pour le compte de leurs associés.
- Et aussi des SCI (Sociétés Civiles Immobilières) : Elles investissent dans de l’immobilier direct, des parts de fonds immobiliers non cotés (SCPI et OPCI), des foncières cotées et des produits dérivés immobiliers tout en conservant une poche de liquidités. Il s’agit d’un fonds de fonds diversifié.



TROISIEME MOYEN : Les bonus de rendement des fonds en euros

Formulées par les assureurs, les offres de bonus de rendement des fonds en euros sont désormais courantes. La promesse est simple : si vous répondez aux conditions du bonus, le rendement de votre fonds en euros fera l’objet d’un supplément de rémunération !

La majoration varie d’une offre à une autre. Elle peut être croissante et progressive, jusqu’à représenter le double du rendement initial du fonds en euros.
Pour pouvoir prétendre à ces cadeaux, il faut respecter des critères définis par l’assureur, au premier rang desquels un investissement sur des unités de compte. Généralement plus l’exposition aux unités de compte est élevée, plus la majoration sera significative (ayez bien à l’esprit que les unités de compte présentent un risque de perte en capital).



Certains bonus exigent aussi un montant minimum de versement, d’arbitrage, voire d’encours.
Enfin, certains assureurs versent le bonus automatiquement si toutes les conditions sont satisfaites. D’autres imposent de remplir un document spécifique.
Si ce n’est pas déjà fait, renseignez-vous auprès de votre conseiller sur l’existence ou non d’un bonus et les conditions pour l’obtenir.



AVERTISSEMENT : Les unités de compte comportent un risque de perte en capital. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse comme à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Se reporter à la présentation des supports d’investissement dans la notice du contrat disponible sur www.assurancevie.com.

(1)Source : France Assureurs (ex Fédération Française de l’Assurance) – Communiqué de presse du 3 février 2022, 2021, une année record pour l’assurance vie.

Mis à jour le 25/02/2022

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