Point marché Oddo
Le marché des actions a repris en février sa marche en avant. En Europe, l’indice Euro Stoxx 50 NR s’est apprécié de 4,54%, l’indice DJ Stoxx 50 NR de 1,82% et l’indice MSCI Smid Cap NR de 2,70%.
Efficacité des vaccins
L’efficacité des vaccins en Israël et au Royaume Uni, qui ont déjà administré au moins une première injection à 45% et 30% de leur population respective, redonne de l’optimisme et permet d’envisager une levée progressive des contraintes sanitaires. La réouverture de tous les pans de l’économie, en particulier des services, parait à portée de vue. Elle se conjuguera au plan de relance de 1 700 Milliards de dollars décidé dans l’urgence par l’Administration Biden et au plan de 750 milliards d’euros voté fin 2020 en Europe. Cette anticipation d’une forte traction de la demande a engendré une appréciation du pétrole (+18% sur le mois) et des métaux. Il est donc possible que le redémarrage simultané de toutes les composantes de l’activité économique engendre une tension inflationniste, au moins momentanée.
Le rendement des obligations s’est logiquement tendu
Le rendement des obligations s’est logiquement tendu. Le rendement de l’emprunt à 10 ans du Trésor américain s’est apprécié de 0,34% à 1,40%. Le mouvement est similaire en Europe. Le rendement de l’Emprunt d’État français à 10 ans est furtivement redevenu positif en fin de mois, pour la première fois depuis juin 2020. Ce nouveau paysage représente un changement de paradigme pour le marché des actions et engendre une rotation des thèmes.
Les secteurs les plus touchés
Les secteurs les plus affectés par la crise sanitaire et la baisse des taux d’intérêt orchestrée par les Banques Centrales occidentales retrouvent de l’attrait. Les voyages et les loisirs, les produits de base et les banques ont connu des rebonds mensuels supérieurs à 10%. À l’inverse, les secteurs défensifs, sans réelle capacité à augmenter leur prix, soit parce qu’ils sont régulés, comme la pharmacie et les utilities, soit en raison d’une pression concurrentielle acerbe, comme la chimie, les télécoms ou l’alimentation, ont enregistré des performances négatives. Les sociétés qui ont pu profiter de la pandémie, du télétravail ou du commerce électronique ont également subi des prises de profits appuyées. Au-delà des rotations thématiques, nous maintenons un équilibre entre tous ces thèmes dans notre fonds et restons concentrés sur la sélection des meilleures sociétés, aux bilans solides, au rayonnement mondial et offrant des perspectives de développement à long terme intactes.
Mis à jour le 21/09/2021