Quel bilan pour les marchés boursiers en 2019 ?

Quel bilan pour les marchés boursiers en 2019 ?

Après une fin d’année 2018 morose, les marchés financiers ont bien rebondi en 2019.

Article achevé de rédiger le 09/01/2020

Alors que 2018 avait été une des années les plus médiocres pour les investisseurs, 2019 leur aura mis du baume au cœur ! Soutenus par les banques centrales, les marchés ont en effet enregistré de belles performances. Certains indices ont même atteint leur plus haut historique.

En France, le CAC 40 (qui regroupe les valeurs des 40 plus importantes sociétés cotées de l’Hexagone) a progressé de 26%. L’indice parisien a même dépassé les 6 000 points, cap qu’il avait franchi pour la dernière fois juste avant la crise des subprimes en 2007.

Côté actions européennes, l’EuroStoxx 50 s’octroie une hausse de 24%. Outre-Atlantique, pour le S&P 500, indice rassemblant les 500 plus grandes capitalisations des États-Unis, la hausse atteint près de 29%. Plus globalement, l’indice des actions monde (MSCI World) affiche une envolée de plus de 27%.

Évolution 2019 des indices EuroStoxx 50 et S&P 500 (base 100)

À quoi faut-il alors s’attendre pour 2020 ? Le début d’année devrait nous donner le ton des mois à venir. Mais il ne faut pas oublier que certains facteurs de tension externes pourront jouer avec les nerfs des marchés boursiers (risques géopolitiques, échéances électorales, guerres commerciales…). Nombre de sociétés de gestion expertes restent toutefois confiantes et mettent en avant leur capacité à analyser et à identifier les opportunités d’investissement.

Les marchés actions sont toujours boudés par les épargnants, qui sont passés à côté de la hausse 2019

Selon les déclarations de Robert Ophèle, président de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), lors de ses vœux 2020 à la place financière le mercredi 8 janvier au Palais Brongniart : « L’épargne des ménages a continué à s’investir selon ses tendances lourdes. Les chiffres du premier semestre montrent la primauté de l’immobilier et des placements sans risques et liquides (…). Alors que ces produits devraient dans les années à venir tous présenter des rendements réels négatifs et que le financement de l’immobilier par endettement a touché ses limites, il convient d’accompagner une réorientation de l’épargne vers des produits plus directement orientés vers le financement de l’économie réelle, plus risqués et/ou moins liquides mais également permettant le financement d’une croissance économique durable assurant en particulier la transition énergétique ». À bon entendeur !

Mis à jour le 13/01/2020

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