Des approches flexibles en matière de gestion obligataire

  1. Jim Leaviss
  2. Gérant
  3. M&G Investments
Jim Leaviss, gérant du fonds M&G (Lux) Global Macro Bond Fund (LU1670720033), évoque son approche diversifiée pour investir sur les marchés obligataires internationaux.

Interview achevée de rédiger en décembre 2020.

Comment décririez-vous l’approche d'investissement du fonds ?
Jim Leaviss : Notre approche flexible et diversifiée sur les obligations internationales, nous permet de sélectionner les opportunités que nous jugeons les plus intéressantes. Nous réévaluons en permanence la valeur relative des titres, qu’il s’agisse des emprunts d’État, des titres indexés sur l’inflation, des dettes d’entreprises ou des dettes émergentes. Nous visons une performance à long terme en privilégiant les segments qui ont selon nous le meilleur potentiel. Nous nous démarquons ainsi des fonds exposés à un pays ou un segment obligataire unique, comme les bons du Trésor américain ou les obligations d'entreprise européennes.

Les investissements en obligations sont influencés par les taux d’intérêt, l’inflation et les notations de crédit. Il est possible que les émetteurs d’obligations ne paient pas d’intérêts ou ne remboursent pas de capital. Tous ces événements peuvent diminuer la valeur des obligations détenues par le fonds.

Quels sont les principaux facteurs qui déterminent l’allocation du fonds ?
Jim Leaviss : Nous examinons d’abord les facteurs macroéconomiques (croissance, inflation, taux d'intérêt), puis analysons l’impact de ces facteurs sur les segments des marchés obligataires. Grâce à un mandat flexible, nous adaptons nos expositions aux différentes zones géographiques selon les perspectives d’évolution des taux d’intérêt et des rendements à l’échelle mondiale. Parmi les autres thèmes, les obligations d'entreprise nous permettent d’accroître notre exposition à certaines catégories de titres pour bénéficier d’une potentielle embellie économique ou d’une amélioration de la rentabilité des entreprises. En revanche, si les perspectives économiques se dégradent et que nous devenons plus pessimistes à l’égard des obligations d’entreprise, ou si nous pensons que le couple risque/rendement des emprunts d'État s’améliore, nous pouvons réduire notre exposition et nous tourner vers la dette publique jugée plus sûre.

Le fonds étant exposé aux marchés internationaux, comment gérez-vous le risque de change ?
Jim Leaviss : Pour nous, l’exposition aux devises est une extension naturelle de l’investissement sur les marchés obligataires internationaux et nous donne l’occasion de renforcer notre diversification. Nous vérifions l’attractivité relative de chaque devise en analysant divers indicateurs économiques et de valorisation. Nous décryptons leurs perspectives, et n’exposons le portefeuille qu’à celles que nous apprécions. Les performances des devises sont souvent sensibles à des facteurs spécifiques. Via cette approche, nous évaluons toujours les devises par rapport aux actifs détenus dans le fonds et nous abordons le positionnement des devises comme un moyen de renforcer nos performances et de mieux gérer et diversifier le risque.

Le fonds peut être exposé à différentes devises. Les fluctuations de change peuvent avoir une incidence défavorable sur la valeur de votre investissement.

Appréciez-vous les obligations des marchés émergents ?
Jim Leaviss : Malgré l’incertitude et les difficultés créées par la Covid-19, nous restons positifs à long terme sur certaines dettes émergentes. Selon nous, le contexte marqué par des rendements faibles voire négatifs dans les pays développés est un facteur clé qui a souligné l’attractivité des rendements généreux qu’offrent encore les marchés obligataires des pays émergents. Il faut aussi garder à l’esprit la diversité de l’univers obligataire de ces marchés. Au sein des obligations émergentes, les obligations d’entreprises ont connu une croissance soutenue ces dix dernières années et offrent des choix d’investissement très diversifiés.

Investir dans les marchés émergents comporte un risque de perte plus élevé en raison, entre autres facteurs, de risques politiques, fiscaux, économiques, de change, de liquidité et réglementaires plus élevés. Il peut être difficile d’acheter, de vendre, de conserver ou d’évaluer des investissements dans ces pays.

Quel était le positionnement du fonds pendant la crise du Coronavirus en 2020 ?
Jim Leaviss : Nous avons conservé une allocation importante aux emprunts d'État traditionnels, en particulier aux États-Unis, en raison de leur statut de valeur refuge, pour compenser la volatilité provoquée par la pandémie sur les marchés financières internationaux. Par ailleurs, nous avons conservé une allocation relativement modeste aux obligations d'entreprise au début de l’année 2020. Toutefois, après la très forte correction de ces titres en mars et en avril liée à la propagation du virus, nous avons décidé de renforcer notre exposition. Nous avons en effet estimé que les valorisations avaient atteint des niveaux suffisamment bas pour commencer à offrir des points d’entrée attractifs sur le long terme. Par la suite, nous avons commencé à prendre des bénéfices sur cette allocation pour profiter du rebond des obligations d’entreprise en mai et en juin.

Quels ajustements avez-vous apporté au fonds récemment ?
Jim Leaviss : Nous avons récemment renforcé l’exposition aux marchés émergents notamment en raison de l’optimisme suscité par les avancées dans le développement d’un vaccin contre le Coronavirus. Bien que l’impact de la pandémie reste très incertain, nous pensons que les progrès réalisés dans le développement d’un vaccin devraient rassurer les investisseurs et les inciter à se tourner vers les marchés émergents, qui sont plus risqués mais qui offrent des performances accrues. Nous continuons également à apprécier les valorisations à long terme de nombreux marchés obligataires.

Quels sont vos thèmes d’investissement actuels et vos prévisions pour les obligations mondiales ?
Jim Leaviss : Au début du quatrième trimestre, nous avons conservé un positionnement relativement défensif. Nous sommes restés exposés aux emprunts d'État, en particulier aux États-Unis. Nous pensons que les mesures de relance monétaire déployées dans de nombreux pays devraient continuer à soutenir les marchés des emprunts d'État pendant quelque temps. Nous avons ensuite augmenté notre exposition aux obligations d'entreprise, après avoir réduit la voilure durant l’été sur fond de rebond de ce segment. Nous sommes convaincus que la sortie prochaine d’un vaccin contre la Covid-19 entraînera une embellie des perspectives économiques. Nous avons renforcé nos positions sur les marchés obligataires émergents et continuons à axer notre approche flexible sur les emprunts d’État et les obligations d’entreprises sur les marchés développés et émergents, en évitant ceux présentant des perspectives plus défavorables.

AVERTISSEMENT : Les unités de compte comportent un risque de perte en capital. Il n’existe pas de garantie en capital des sommes investies sur ces supports. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.

En résumé

  1. Nom du fonds :

    M&G (Lux) Global Macro Bond Fund

  2. Société de gestion :

    M&G Investments

  3. Encours du fonds :

    879,14 milliards d’euros

  4. Code Isin :

    LU1670719613 (part A) / LU1670720033 (part B)

  5. Date de création du fonds :

    26/10/2018

  6. Nombre de lignes :

    172

  7. Performance 1 an :

    2,96% (part A) / 2,44% (part B)

  8. Performance 3 ans annualisée :

    15,05% (part A) / 13,33% (part B)

  9. Performance depuis la création du fonds annualisée :

    4,54% (Part A) / 4,01% (part B)

  10. Performance depuis la création du fonds cumulée :

    49,36% (Part A) / 42,70% (part B)

    Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

  11. Volatilité 3 ans (annualisée) :

    4,61% (Part A) / 4,61% (part B)

  12. Profil de risque du DICI(1) :

    4/7

  13. Dans quels contrats retrouver ce support :


    - Assurance vie : Puissance Avenir (part A), Evolution Vie (part B), Puissance Sélection (part B) (part B),
    - PER individuel : Suravenir PER (part A), Evolution PER (part A),
    - Contrat de capitalisation : Puissance Avenir Capitalisation (part A)

Chiffres arrêtés au : 31/12/2020

Allocations d'actifs

Répartition géographique



Répartition sectorielle

(1)Cet indicateur de risque est extrait du Document d’Informations Clés pour l’Investisseur (DICI). Calculé sur une échelle de 1 à 7, il permet de connaître le risque potentiel afférent au support. Plus le chiffre est élevé plus le risque est élevé et le rendement escompté typiquement plus élevé.

 

Document publicitaire dépourvu de valeur contractuelle.

Mis à jour le 17/05/2021

01 44 76 87 60
Du lundi au vendredi de 9h00 à 18h30