Comment gagner plus de 5 000 € grâce aux versements programmés ?

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Deux épargnants, deux approches

Mathilde et Stanislas ont des profils similaires : la trentaine, des revenus confortables et une volonté commune de se constituer un patrimoine. Pourtant, leurs méthodes d'épargne divergent radicalement.

Mathilde a opté pour la simplicité : elle a mis en place des versements automatiques de 200 € par mois, répartis entre son assurance vie (120 €) et son PER (80 €). Une fois activés, ces prélèvements s'effectuent sans qu'elle ait à y penser.

Stanislas, lui, préfère garder le contrôle. Il souhaite choisir le bon moment pour investir, accumuler des sommes plus importantes avant de verser, et profiter des opportunités de marché. Une stratégie qui semble rationnelle sur le papier...

Capacité d'épargne identique : 200 €/mois

Être accompagné(e) par un conseiller

Année 1 : Quand la théorie rencontre la réalité

Les premiers mois de l'année révèlent rapidement les différences entre les deux approches. Alors que Mathilde verse systématiquement ses 200 € mensuels, Stanislas observe les marchés, attend, hésite. En janvier et février, il reporte ses décisions : "les marchés sont trop hauts, j'attends une correction".

Mars arrive avec une correction de -8%

C'est exactement l'opportunité que Stanislas attendait ! Pourtant, la peur le paralyse : "Et si ça continuait à
baisser ?" Il préfère attendre encore. Mathilde, elle, verse automatiquement ses 200 € et achète mécaniquement plus d'unités à prix réduit, sans stress ni questionnement.

En avril, les marchés rebondissent. Stanislas réalise qu'il a raté le point bas : "J'aurais dû investir en mars..." Mais il est trop tard, et le cycle de l'hésitation reprend.

Juin : un imprévu change la donne

Les deux doivent faire face à des réparations automobiles coûteuses (environ 800 à 900 €). Mathilde suspend simplement ses versements programmés pour deux mois via son espace client, sans frais ni pénalité. Stanislas, lui, doit puiser dans les 1 000 € qu'il avait péniblement mis de côté pour "investir bientôt".

Retour à la case départ.

Année 1 : mois par mois

Premier bilan : les chiffres parlent

Au bout d'un an, le constat est sans appel. Malgré l'imprévu de juin qui a obligé Mathilde à suspendre ses versements pendant deux mois, elle a réussi à effectuer 10 versements sur 12. Son capital commence à se constituer : 2 063 € investis, déjà en légère plus-value.

Stanislas, malgré ses bonnes intentions et sa volonté de "bien faire", termine l'année avec 1 000 € d'épargne dormante sur son compte courant. Aucun versement effectué, aucune économie fiscale, aucun effet des intérêts composés. Pire encore : il a raté la correction de mars, exactement l'opportunité qu'il guettait depuis le début de l'année.

Le paradoxe est cruel : en cherchant à optimiser son timing, Stanislas obtient un résultat nul. En automatisant sans réfléchir, Mathilde construit méthodiquement son patrimoine.

Bilan année 1 :

Vision long terme : 10 ans plus tard

Projetons-nous maintenant dix ans dans le futur. Les deux épargnants ont mis de côté la même somme totale :
24 000 €
. Pourtant, leurs patrimoines respectifs racontent deux histoires radicalement différentes.

Mathilde a constitué un capital de près de 30 000 €. Chaque euro versé a travaillé immédiatement, profitant au maximum de l'effet boule de neige des intérêts composés. Son approche disciplinée lui a permis de traverser sereinement les périodes de volatilité, d'acheter régulièrement aux points bas comme aux points hauts, et d'optimiser systématiquement sa fiscalité. Son gain net dépasse les 8 000 €.

Stanislas possède environ 27 000 €, dont près de la moitié (12 000 €) n'a jamais été investie et est restée sur son compte courant. Cette épargne dormante n'a généré aucun rendement pendant dix ans, subissant même l'érosion de l'inflation. Son gain net réel ne dépasse pas 2 760 € – un tiers de celui de Mathilde.

La différence de performance est saisissante : avec une épargne identique et un effort équivalent, Mathilde termine avec 5 585 € de gain net supplémentaire. Non pas parce qu'elle est plus compétente en finance, mais simplement parce qu'elle a automatisé sa stratégie.

Les leçons de ce cas pratique

L'histoire de Mathilde et Stanislas illustre un paradoxe fondamental de l'épargne moderne : la simplicité bat la sophistication.

Stanislas incarne l'épargnant rationnel qui cherche à optimiser chaque décision. Il veut investir au meilleur moment, profiter des opportunités, maximiser ses rendements. Une démarche louable en théorie, mais qui se heurte à trois obstacles majeurs dans la pratique :

La paralysie décisionnelle : Plus on cherche le moment parfait, plus on hésite, et plus on laisse passer les vraies opportunités.
Le coût de l'épargne dormante :  L'argent qui attend "le bon moment" ne travaille pas. Pire, il perd de sa valeur avec l'inflation.
Le biais émotionnel : Quand les marchés baissent, la peur prend le dessus. Quand ils montent, on regrette de ne pas avoir investi plus tôt. Les émotions sabotent la stratégie.

Mathilde, elle, a éliminé ces trois obstacles d'un coup en automatisant sa stratégie. Elle ne cherche pas à timer le marché, elle y entre régulièrement. Elle n'accumule pas d'épargne dormante, chaque euro est immédiatement investi. Elle ne subit pas de biais émotionnels, puisqu'elle n'a aucune décision à prendre.

Avantages / Inconvénients

Le verdict

Ce cas pratique démontre une vérité contre-intuitive : en matière d'épargne, renoncer au contrôle peut être la meilleure décision.

Les versements programmés ne sont pas qu'une simple commodité administrative. Ils constituent une véritable stratégie d'investissement qui élimine les biais comportementaux, maximise l'effet des intérêts composés, et transforme l'épargne en un automatisme vertueux.

Stanislas n'est pas un mauvais épargnant. Il est simplement victime du piège de la sur-réflexion. En cherchant à optimiser chaque décision, il a finalement sous-performé de façon spectaculaire par rapport à une approche automatisée et "passive".

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La leçon finale est claire :

Après 10 ans d'épargne identique (24 000 €), Mathilde gagne 5 585 € de plus que Stanislas. En cherchant le timing parfait, Stanislas perd 67% de performance potentielle.

Le meilleur moment pour investir était hier. Le deuxième meilleur moment est aujourd'hui, de manière régulière et automatique. Le pire moment est demain, en attendant des conditions parfaites qui ne viendront jamais.


Mis à jour le 20/11/2025

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