Les comptes non rémunérés, placement préféré des Français ?
En 2017, 50 % des flux d’épargne des ménages sont restés sur des comptes de liquidités. Mais pourquoi laisser son argent sur des placements faiblement, voire nullement, rémunérés ? N’y a-t-il rien de mieux à faire ?
Les Français seraient-ils inquiets de l’avenir ? C’est en tout cas ce que laisse entendre leur comportement en termes d’épargne. En effet, selon les données de la Banque de France, en 2017, ils se sont tournés vers les liquidités pour 50 % de leurs placements financiers (contre 36 % en 2016). Cela signifie que la moitié de leur effort d’épargne est venue alimenter soit leur compte courant (taux de rémunération : 0 %), soit leur livret A ou LDDS (taux de rémunération : 0,75 %) ou encore leur compte sur livret bancaire (taux de rémunération : proche de 0, hors taux promotionnels accordés pour quelques mois seulement). Alors même que l’inflation est de retour, le placement en liquidités ne rapporte non seulement pas d’argent, mais en plus… il en fait perdre !
Les épargnants n’ont-ils pas d’alternative ? Attention, il ne s’agit pas ici de dire qu’il ne faut pas disposer du tout de liquidités. Celles-ci sont idéales pour faire face à des dépenses imprévues. Mais une telle manne financière est-elle vraiment nécessaire ? Est-ce la meilleure solution pour préparer sa retraite, anticiper les études des enfants, économiser en vue d’un projet immobilier ou encore valoriser son capital ? Sans doute pas.
Exemples de solutions de placement :
Si le taux actuel des nouveaux PEL est limité à 1 %, celui des anciens plans reste figé. Donc si vous êtes l’heureux détenteur d’un PEL ancienne génération (par exemple : taux contractuel de 2,5 % pour les PEL ouverts entre le 01/08/2003 et le 31/01/2015), étudiez la possibilité de l’utiliser pour placer une partie de votre épargne.
Leur taux de rémunération n’est certes pas sur une pente ascendante, mais les supports en euros restent tout de même attractifs. Et certains plus que d’autres… En 2017, la moyenne des taux de rendement observée sur le marché s’est établie à 1,83 % selon l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Chez Assurancevie.com, la moyenne des taux de rendement des fonds en euros présents dans les contrats d’assurance vie atteint… 2,22 %*. Il est toutefois rappelé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Outil de diversification de l’épargne, les UC (unités de compte) sont des supports financiers qui comportent un risque de perte en capital mais aussi un potentiel de performance plus élevé sur le long terme que les placements sans risque. Toutes le UC ne présentent par ailleurs pas le même niveau de risque. Il existe tout un panel de fonds, avec des profils et des stratégies divers et variés. Ces supports sont de plus en plus plébiscités par les épargnants dans le cadre de l’assurance vie.
Le Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP), ouvert à tous, et le contrat Madelin retraite, réservé aux Travailleurs Non Salariés, visent à mettre de l’argent de côté pendant sa vie active, ce capital ayant vocation à être récupéré sous forme de rente viagère au moment de la retraite. Pour encourager les ménages à préparer leur baisse de revenu future, l’État prend en charge une partie de cet effort d’épargne puisque les versements effectués sur ces contrats sont déductibles, dans une certaine limite, des revenus imposables. Rappelons toutefois que ce mécanisme ne sera pas applicable en 2018, fameuse « année blanche » en vue de la mise en place du prélèvement à la source.
Avertissement : Les unités de compte comportent un risque de perte en capital. Il n’existe pas de garantie en capital des sommes investies sur ces supports. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte n’est pas garantie mais sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
Mis à jour le 26/09/2018
